« les défis de dingue » : fais ton propre clip en dessin animé.

Nous sommes le 31 janvier 2016 et je me demande comment ça se fait que je n’ai encore rien écrit sur ce défi de taille qu’a été de réaliser mon premier clip….en dessin animé…alors que je ne sais pas dessiner…
ça vaut bien un post!
Ceux qui me connaissent un peu savent que les défis, les aventures qui paraissent irréalisables, me motivent au plus haut point. En fait ce serait plutôt que je me rends compte après coup que je m’attaque à des trucs parfois complètement dingues.
Là j’avais demandé à deux réalisateurs s’ils avaient envie de réaliser un clip pour ma chanson « Run away », j’ai essuyé un refus et un silence. Vu le budget ridicule que je pouvais leur allouer, je ne pouvais pas leur en vouloir. Alors je suis restée quelques semaines avec ma frustration, à réfléchir, à imaginer des choses…
et puis je suis retombée sur un vieux dessin animé de Lotte Reiniger.
Plus jeune, j’adorais ça. Je pouvais sans problème passer d’un dessin animé japonais aux contes merveilleux de Lotte Reiniger. C’était d’une poésie majestueuse, quelque chose hors du temps.
Alors qu’est-ce qui s’est passé dans ma tête pour penser que je pouvais tout à fait réaliser un clip avec la même technique? Je n’en sais rien du tout. De l’excès de confiance? De l’inconscience? Un optimisme frôlant le ridicule? Un peu des trois? Je n’ose pas répondre.
Toujours est-il qu’au mois de juillet 2015, je me retrouve à acheter du papier carton noir, des ciseaux de qualité, un cutter, une planche à découper, des attaches parisiennes, du papier calque pendant que Julien, mon chéri, a le cerveau qui fume pour réaliser tout un système me permettant de prendre en photo mes silhouettes….
Nous regardons ensemble un magnifique documentaire sur Mme Reiniger : The Art of Lotte Reiniger 
un pur bonheur.
Je prends la vitre d’un bureau, deux tréteaux,  Julien me fabrique un système avec des néons pour rétro éclairer mes silhouettes ainsi qu’un système pour fixer l’appareil photo au dessus de ma planche de travail…deux pieds de micro, une crémaillère entre les deux et le tour est joué..
Je réfléchis à mon scénario, je prends des notes, je réfléchis, je prends des notes…
deux semaines plus tard je suis prête à commencer le travail.
Je cherche à droite à gauche comment créer mes silhouettes bien proportionnées… je finie par prendre en photo ma fille et moi même de profil. Je détaille nos silhouettes…les bras, les jambes, la tête….J’imprime le tout, découpe, met des attaches parisiennes, me plante, recommence…le lendemain j’ai enfin deux silhouettes qui fonctionnent parfaitement bien.
Je commence l’animation.
Et je me rends compte que je n’ai aucune idée de comment détailler un mouvement aussi simple que la marche.
là je me dis que faire ce dessin animé sera plus long que prévu.
J’imprime une feuille avec les mouvements détaillés trouvée sur internet…
et c’est partie, 24 photos/seconde….
Je m’émerveille du résultat.
L’animation c’est magique, on voit très vite ce que ça peut donner, et c’est très motivant.
C’est parti pour le début du 1er couplet.
Je ne m’en sors pas. Je lâche et passe au refrain, je découpe mes plantes carnivores terriblement terrifiantes. Je les anime comme si elles dansaient, le résultat me fait rire au possible. J’anime la course de la petite fille. Ce refrain se fait assez facilement, je mets du rouge en fond et ça fonctionne très bien comme ça, pas besoin d’en rajouter.
ça me fait du bien, je me dis que c’est possible.
Je peux y arriver.
Mais le reste….c’est une autre histoire….

Le second couplet, la mer et le ciel ombrageux : 5 feuilles de calques peintes et jetées, 3 techniques différentes essayées, trois jours complets de travail pour être satisfaite du mouvement et de la couleur…et là je n’avais pas encore fait le serpent terriblement terrifiant…

Je vous détaille le temps de travail?
élaboration du serpent et du gentil dragon….une journée de travail.
leur animation….plusieurs jours…

le pont….les silhouettes, les enfants, élaboration de l’espace avec les étoiles, tout ça en mouvement, mon pc qui n’a pas assez de ressource, tout qui plante, obligé de faire chaque élément séparément…de les exporter en film et de les importer dans mon projet final….et quand il y a une erreur….travailler à l’aveugle…exporter…importer…prier pour que ça fonctionne…

APPRENDRE 2 MOIS PLUS TARD QU’EN FAIT 12 IMAGES PAR SECONDE CA SUFFIT!!!!!!!!

et que je fais le double pour rien….(« mais si » me dit mon mec…. »je te l’avais bien dit mais tu m’écoutes jamais!!!! »)
SAUF QUE NON parce que dans l’espace pour ce mouvement lent d’apesanteur, 12 ça n’est pas assez, 24 C’EST MIEUX!!!!!
arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
pétage de plomb.
cris et rires nerveux pendant que mes mains essaient

de garder leur calme tout en détaillant les mouvements de mes personnages…

l’envie de tout foutre en l’air.
Je me maudis, je me déteste, mais pourquoi il faut toujours que je m’engage dans des trucs à la con???? hein?????? POURQUOI????????
JE NE PEUX PAS ARRÊTER.
3 mois s’écoulent.
 début octobre….la fin du travail. La satisfaction de voir MON dessin animé exister. Oh oui, bien sûr, avec une technique approximative, avec des erreurs, un dessin animé imparfait. oui mais c’est moi qui l’ai fait! HA HA HA !!!!
ok.
à quand le prochain défi de dingue????? 🙂
« Run away «  – clip réalisé par Lola Baï 
Fournitures : papier cartonné noir, ciseaux, cutter, autodérision, ongles à ronger, mec pour consoler, cordes vocales pour crier, optimisme forcené, yeux pour pleurer,
bonheur final assuré.

LES INSTINCTIVES

Il est tard, je suis prise d’une submergeante envie d’écrire une chanson. Je ferme toutes les portes de la maison, me cloître dans mon Bureau/Antre/Bordel et me mets au piano. En quelques minutes une ligne mélodique me vient ainsi qu’une suite d’accords. C’est ce qui s’appelle l’inspiration. (Tu as galéré pendant des semaines voire des mois sans rien, à chercher, à travailler à te taper la tête contre les murs, j’suis nulle j’arrive à rien et puis à un moment ça paraît simple et évident.)
Je n’aime pas la méthode du « yaourt » qui consiste à chanter n’importe quoi en attendant un texte, j’ai besoin d’un minimum de sens quand je chante. Alors je mets des mots, ce qui me vient instinctivement en anglais sans me prendre la tête.
J’enregistre ma chanson, piano/voix,  quelque chose de très court, pas de refrain comme on l’entend habituellement…mais ça me plaît, je me dis qu’elle fera une belle transition dans un album et je vais me coucher.
Le lendemain j’ai toujours l’air dans la tête. J’écoute le dernier titre de Dominique A « Eléor », et là j’ai l’envie folle de le contacter et de chanter mon interlude avec lui. J’entends sa voix, j’entends ses mots sur ma chanson. Je ne le connais pas. Je cherche son contact et fini par le trouver. Le soir, je lui envoie un message, je n’en mène pas large, j’y vais mais j’ai peur, et vais me coucher.
Le matin. J’ai une réponse. Je tremble franchement là. L’homme me dit que j’ai une belle voix et que le peu qu’il a écouté lui semble très bien. Il est cependant en pleine sortie de son propre album…(quelle conne, t’étais pas au courant??? ben si.) pas le temps donc. 

Je ne suis pas déçue, je suis ravie qu’il m’ait répondu, j’aurais tout aussi bien pu ne jamais recevoir de réponse, non?

Nan je déconne, je suis super déçue, j’y croyais à fond, je me suis dit qu’en écoutant mes premières phrases il resterait scotché et qu’il ne POUVAIT PAS refuser…C’est mon petit côté joyeux lutin et magie des fées de l’être élu du lundi. Le lundi,  j’ai toujours l’impression que tout est possible et que je suis merveilleuse, que personne ne peut résister à mon charme naturel et mon charisme de ouf malade. Le mardi je me dis que je suis bien conne, nulle, pathétique, et que je ne vaux pas plus qu’un paillasson…pour trouver la vie incroyablement magique le mercredi….et ainsi de suite!
Je reste avec ma chanson…
Mon album précédent sorti pour les souscripteurs ne sort toujours pas.
Je ne m’en sors pas avec tout ce temps qu’il y a entre l’écriture d’un morceau et le moment où il sort…ça m’ennuie, ça m’angoisse, ça me MET EN COLÈRE. Je déprime, je me sens impuissante.
plusieurs mois passent.
Ma mélodie me revient de temps en temps, je la joue au piano, mais je n’y apporte aucune retouche. Je vois passer un post de  Joseph d’Anvers, je me rappelle que j’avais beaucoup aimé ses mots, je réécoute son album. Je lui envoie un message avec la chanson. Pas pour un duo cette fois, c’est la voix de Dominique A que j’entendais, pas celle d’un autre. Je lui demande un texte.
Il me répond très vite que la chanson lui plaît, qu’on peut se reparler fin juin…
FIN JUIN!!!!
Non, c’est vrai, c’est pas si loin.
C’est même un délai tout à fait raisonnable.

MAIS J’EN AI MARRE D’ATTENDRE!!!! JE NE FAIS QUE CA ATTENDRE!!!!! JE NE VEUX PLUS ATTENDRE!!!! JE PETE LES PLOMBS!!!!

Nous sommes le mercredi. (donc UP! tout est possible YOUPI) Je reprends ma chanson. J’écoute mon enregistrement. Je le trouve simple mais cool. J’écoute les mots que j’avais mis instinctivement, je les trouve pas si mal, je change deux trois trucs et j’envoie ça à un ami artiste touche à tout, Paul Peterson. 
Je lui dis : « Paul, j’ai une chanson, je te propose de faire une vidéo dessus, un truc simple, ce qui te vient instinctivement, pas besoin de voir ma gueule dessus, je t’envoie le titre et tu me dis. ça t’inspire c’est cool, ça t’inspire pas, c’est pas grave. Mais tu me dis très vite et on le fait très vite, ou on ne le fait pas. »
Paul écoute de son côté, le soir même il m’envoie une proposition, genre un bout de truc qu’il avait filmé en vacances comme ça, instinctivement, en pensant que la symbolique était intéressante.
je regarde et je pleure.
C’est simple, c’est beau, ça donne un autre sens à ma chanson et je trouve ce sens magnifique.
Je lui dis ok.
Le lendemain, jeudi (donc DOWN….triste réalité….) je regarde à nouveau et je trouve que ça manque quand même un peu d’évènements…
je lui en parle, sans vraiment savoir si c’est par convention….cette idée qu’on ne doit jamais s’ennuyer…toujours du neuf….ou est-ce vraiment par conviction personnelle?
Il me répond ok « c’est ton projet Lola », il veut bien essayer des trucs, mais franchement, pour lui, son œuvre doit rester telle quelle. (enfin c’est ce que j’ai compris du roman fleuve qu’il m’a écrit…)
Je sens que ça lui coûte.
D’autant plus que je sens aussi qu’il a raison.
alors je lâche et lui dis OK, ta proposition à toi c’est ça et pas autre chose? Ça marche.
J’accepte avec plaisir.
Je l’envoie ensuite au réalisateur de mon album (ALBUM  QUI N’EST TOUJOURS PAS SORTI BORDEL DE MERDE) David Berland, mon adoré David Berland. Je lui demande un mixage, comme ça, mais si possible vraiment vite, sans prise de tête. Il écoute, il demande s’il peut faire quelques arrangements, je dis oui…mais j’ai un peu peur que ça dénature le truc….
4 jours plus tard il m’envoie la chanson.
J’écoute.
C’est beau.
C’est très beau.
Classe.
Ca me fait du bien.
Mais très vite une petite voix me dit que c’est un peu trop chargé.
Je prends peur, je pense à Paul qui est dans un truc plus essentiel, plus simple. Comprenez, je ne veux pas effarouché Paul.
J’appelle David et je lui demande quelques retouches.
Il me dit ok, « c’est ton projet Lola, » mais je le sens quand même un peu agacé. (si tu lis ces lignes David, je commence à te connaître alors ne dis pas le contraire!!!)
le temps qu’il rentre dans son studio, je me dis que quand même ma première réaction était que je trouvais ça très beau.
Il me redemande les modifs EXACTS à faire.

AUCUNE
ne change rien, juste ne change pas ce que moi j’ai proposé. Laisse ma structure intacte, pas de copié/collé…rien…. Quant à ta propre proposition, je garde tout.
J’appelle Paul, je lui dis:  » je t’envoie la chanson avec les arrangements, c’est comme pour toi, tu acceptes tout, ou tu n’acceptes rien. »

Il accepte avec plaisir.

Le lendemain, je contacte Benjamin Joubert pour le mastering, je lui dis : « Mec, j’ai un projet pour toi, tu dois faire le mastering d’une chanson de 2min20, tu n’as aucune direction, liberté totale, fais ce que toi tu sens être bien… »
le mec est très enthousiaste…mais quand même je le sens un peu perplexe…il me demande : je ne peux pas te faire deux propositions?
NON MEC, une seule et tu l’assumes, pas de retouche.
et voilà….
un concept est né : LES INSTINCTIVES
 et voici le premier résultat :
« NIGHT FLOWERS »

Vous pouvez la télécharger ici, au prix que vous voulez, 

https://lesinstinctives.bandcamp.com/track/night-flowers 

et vous pouvez découvrir toutes les étapes de la chanson sur le site  


Les joueurs même pas peur sont :
Benjamin Joubert: Mastering
David Berland : Arrangement et mixage
Paul & Jenko Peterson : Image
Lola Baï : paroles et musique

Untitled Post

Mercredi 28 janvier 2015. 
Je suis dans le train, j’ai dans la tête un article qui m’a retourné l’estomac et la cervelle. J’essaie de penser à autre chose. Je sors du train et prends le métro pour rejoindre mon hôtel. Curieusement ici, je prends l’air. Ce soir j’ai rendez-vous aux trois baudets, soirée Sacem, on annonce Dimoné et Joseph d’Anvers. Je n’ai encore vu aucun des deux sur scène. 
Je ne m’attends à rien.
J’arrive à l’hôtel. Une femme m’accueille avec le sourire, je le lui rends. Je prends les clefs, prends l’ascenseur et entre dans la chambre, tout est correct, hors de prix bien sûr, c’est Paris, mais c’est tout à fait correct.
Je prends le temps de me maquiller, légèrement, j’essaie de ne pas en faire trop, la lumière est trop légère pour savoir ce que ça donne vraiment. J’ai en mémoire cette fois où je suis sortie avec le nez orange de fond de teint. 16 ans, c’est pardonnable.

Je repense à l’article.

Je reprends le métro et arrive aux trois baudets. Là un type m’accueille et me dit, « mais on se connaît!! » et je dois dire que je crois qu’il a raison….On s’observe, on dit nos noms respectifs avec dans l’œil l’assurance que l’autre ne manquera pas de nous reconnaître, « lola Baï? non vraiment ça ne te dit rien? » Non, rien…et son nom à lui? Rien pour moi. En fait on ne se connaît pas, mais c’est une bonne rencontre! J’irai plus tard écouter ce qu’il fait, et plus tard j’apprécierai : Fabien Boeuf.

Je suis accueillie pas l’équipe de la Sacem, Nathalie Roy, Lionel Truc…Chaleureux, souriants, un peu l’impression d’être dans une famille. Je cherche des yeux Nans et Laurent, deux amis qui doivent être là. Les deux finissent par arriver. Nans s’échappe et va s’installer à l’étage, Laurent et moi nous sommes moins malins, on prend les deux dernières places….au premier rang….juste devant la scène toute en hauteur. Pour ceux qui connaissent la salle, c’est cruel.
Dimoné entre en scène, et je me sens toute petite à ses pieds. Le set commence, ils sont deux. Oui, je vois bien qu’ils sont deux, mais j’ai l’impression qu’ils sont dix. Des artistes tentaculaires, l’un est assis, il manipule deux claviers de la main droite avec un contrôleur midi, de la main gauche un autre clavier pour les basses, un tambourin au pied gauche….je me demande ce qu’il a au pied droit. Je ne vois rien…pas assez amorti ce musicien. Dimoné, lui, joue de la guitare, plusieurs mais pas en même temps.  A son pied droit, une stomp qui lui permet de jouer la grosse caisse. Je dois dire que je ne sais pas trop quoi en penser. Ça ne me gène pas plus que ça d’habitude, mais aujourd’hui je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui nous pousse à faire ça? Surfait le guitare/voix? ça n’envoie plus assez et les budgets sont trop serrés?
Au bout de quelques chansons cependant, j’accroche bien. Il est assez inquiétant ce garçon mais dans le bon sens du terme. si si! On sent qu’il bouillonne, ses mélodies sont franchement agréables et sa voix granuleuse aussi.
Arrive Joseph d’Anvers. Il commence sur une très belle chanson, ils sont quatre sur scène et pour le coup, ça me semble plus cohérent. Il enchaîne quelques chansons et je suis bien attrapée. Arrive une chanteuse, Marie, pour l’accompagner. Jolie timbre, les deux voix se marient bien, c’est agréable. Le monsieur me fait ensuite une peur bleue, remarquez que je suis toujours au premier rang. Il s’avance au devant de la scène, glisse,  manque de tomber dans mes bras que je tends sachant pertinemment que je ne pourrai rien rattraper du tout, (merde lola tu reprends quand le sport???) Ouf il se redresse, tout va bien….1er rang de M****.  Les chansons s’enchaînent ensuite mais on sent ce petit monde un peu stressé et du coup un peu extérieur à ce qu’il se passe. Seconde date pour eux, ça se comprend. Je perds un peu le fil mais quand ça s’arrête je me dis que je vais acheter l’album qui doit sortir (ouais, parce que moi j’achète encore les albums…) et que j’attends de le revoir sur scène. 
Fin du concert. Début du cocktail. Je monte à l’étage avec Laurent et Nans. Il y a là tout plein de choses à grignoter. Tout le monde est souriant, gai, ravi d’être là. Je vois les femmes, apprêtées, maquillées…
je repense à l’article.
Tout se passe plutôt bien, je rencontre des gens intéressants, je ris pas mal, je souris beaucoup, je suis moi aussi contente d’être là, la légèreté fait du bien.
minuit. Je pars.
Je reprends le métro, seule.
Je repense à l’article.
Les gens ont changé, tout le monde a au moins un verre d’alcool dans le sang. 
On sent que c’est un peu plus agressif, mais tout va bien, je rentre sans encombre.
J’arrive à l’hôtel, le gardien me sourit gentiment et quand je lui demande s’il y a un distributeur de boissons chaudes pour avoir un thé, il me dit que non mais qu’il veut bien m’en préparer un au bar. En deux minutes je le remercie et pars dans ma chambre avec un thé fumant.
Je repense à l’article.
Je suis une femme.
Je suis une artiste.
Je prends ma voiture seule.
Je me balade dans les rues de Paris. seule.
C’est normal, tout va bien.
Pour moi tout va bien.
http://www.liberation.fr/monde/2014/12/03/le-but-de-daech-etait-de-ne-laisser-aucune-fille-vierge_1156103

Un blog enfin, premier dessin

Il y a longtemps, fort longtemps je tenais un journal, un blog. Je racontais mes mésaventures sur les bancs de la fac de droit. Fort heureusement pour mes professeurs, je me suis vite concentrée sur la scène musicale mais ma plume littéraire est restée quelque part dans un amphithéâtre. Je crois l’avoir retrouvée! Me voilà de retour, avec beaucoup de choses à raconter! Un autre envers, celui de la scène. Et pour ce nouveau départ, quoi de mieux qu’une première oeuvre? Ma toute première peinture à l’eau…vous aimez? I don’t give a shit! 😉